Club Berlin

février 8, 2010

Comme promis un petit article, sur fond de nostalgie, pour faire un état des lieux de tous les clubs berlinois que j’ai eu l’occasion de fréquenter durant mon séjour. A noter qu’Alex avait commencé son propre tour d’horizon sur son blog (ici).

Fritz Club

La toute première boite que j’ai faite en arrivant à Berlin. Autant vous dire que j’ai tout de suite su que j’allais me plaire dans cette ville :P. Le complexe se situe dans une ancienne gare désaffectée, on y comptabilise 3 dancefloors avec thèmes musicaux distincts : rock, hip hop/RnB, techno/electro. A l’extérieur, une petite plage avec transats,parasols et cocotiers est aménagée, très agréable l’été. Bien que cette boite aie une réputation de club à touristes, dénigrée par les puristes, on y passe vraiment de super soirées.

Adresse : Straße der Pariser Kommune 8 (à coté de la Ostbahnhof).
Site web : http://www.fritzclub.com
Entrée : 6€

Suicide Circus

Club purement electro, assez réputé dans la capitale. L’entrée ne paie pas de mine, très grunge/punk (taguée, plutôt sale) avec des types pas forcément tous nets dans les parages. Je n’ai remarqué qu’un seul dancefloor, uniquement électro minimaliste. Personnellement, le club qui m’a le moins accroché pendant mon séjour.

Adresse : Revaler Straße 99
Site web : http://www.suicide-berlin.com/
Entrée : 6€

Rosi’s

Une bonne adresse de Berlin pour les puristes de techno et d’électro (Drum ‘n Bass notamment). Je n’ai pas eu l’occasion de visiter le club de fond en comble, mais rien que le décor mérite le déplacement. On y trouve des pièces insolites, comme une espèce de cuisine délabrée ou un salon, toujours dans le même style underground/anarchiste. Personnellement, je ne me souviens pas de la soirée dans les détails, ayant allègrement profité du bar. Cependant, ce club reste tout de même un très bon souvenir, que je ne peux que conseiller aux âmes aventureuses.

Adresse : Revaler Straße 29
Site web : http://www.rosis-berlin.de/
Entrée : ?

Tacheles

Ayant déjà consacré un article entier sur le Tacheles, je ne m’étalerais pas dessus. Pour rappel, voici ce que j’ai écrit à l’époque, concernant la soirée que j’y ai passé (l’article complet est dispo ici) :

Une des autres particularités du Tacheles est l’organisation de soirées, durant laquelle un des étages se transforme en club underground. Ayant pris part à l’une de ces soirées, j’ai pu découvrir un style musical qui m’était totalement inconnu : le drum & bass, genre de musique électro typique de Berlin, plutôt décoiffante…

J’y ai vraiment passé une soirée incroyable, une initiation à un univers qui m’était jusqu’ alors inconnu. Je ne peux que conseiller aux curieux de s’y rendre.

Adresse : Orienenburgstrasse 54-56
Site web : http://super.tacheles.de/cms/
Entrée : 6€

Maria am Ostbahnhof

Avec le Tresor, un de mes clubs préférés, un des plus fréquentés par les DJs célèbres de Berlin également. En témoigne le film Berlin Calling (sur lequel je vais certainement écrire un mot) qui a été en parti tourné dans ses locaux. Concernant la musique, elle est résolument électro/techno/drum&bass. Il faut certes être amateur du genre pour profiter pleinement de l’endroit, mais l’ambiance en vaut vraiment le coup. De temps à autres, une fumée envahi la piste et on y voit réellement plus rien, ce qui procure une forme d’intimité…avis aux amateurs ! A noter que de nombreux concerts ont également lieux au Maria, j’ai par exemple eu l’occasion de voir le groupe français Caravan Palace.

Adresse : Straße der Pariser Kommune 10
Site web : http://www.clubmaria.de
Concerts : 15 à 20€
Entrée : ?

Tresor

Tout simplement une des meilleurs boites de Berlin. Pas forcément simple d’y rentrer, mais une fois dedans, que du bonheur. Tout comme le Maria, c’est un club purement techno/electro, avec comme Dj résidente, Ellen  Allien, figure emblématique de l’electro berlinoise (à noter qu’elle tient un rôle dans le film Berlin Calling). Les locaux sont une ancienne centrale électrique réaménagée en boîte de nuit, ce qui garantie un cadre bien dépaysant. A tenter en priorité !

Adresse : Köpenicker Straße 70
Site web : http://www.tresorberlin.de/
Entrée :
12€

WATERGATE

A Berlin, pour beaucoup, les 3 meilleurs clubs de la ville sont : Berghain, Tresor, …et Watergate. Egalement les boites les plus chères au passage. Le Watergate est situé au bord de la Spree, on a donc le droit à un panorama sympa une fois à l’intérieur. Les deux dancefloor sont assez petits, le premier est quasiment tout le temps plein, pas forcément évident de se faire une place…Cependant, le club est fréquenté par de très bons DJs, ce qui a forgé sa réputation (encore une fois, musique électro pour ne pas changer). Le plafond lumineux en jette aussi ! Pour ma part, je me suis vraiment éclaté dans ce club, pour l’avoir inaugurer avec une personne de choix (qui se reconnaitra 😉 ).

Adresse : Falckensteinstrasse 49
Site web : http://www.water-gate.de/
Entrée :
12€

WMF

Un club pour puriste de musique électro, où certains DJs connus de Berlin viennent faire leurs armes. L’endroit est assez psychédélique et pour ma part ne m’a pas accroché plus que ça. Peut être une question d’humeur ce soir là, mais je m’y suis plutôt ennuyé.

Adresse : Klosterstrasse 44
Site web : http://www.wmf-club.com/
Entrée : ?

MATRIX

Un boite assez classique, fréquentée par une clientèle un peu trop jeune à mon gout (16-20 ans). On y compte 3 dancefloors (rock, hip hop, techno), comme au Fritzclub, qui est finalement dans le même esprit que le Matrix. J’y ai tout de même passé une bonne soirée, en très bonne compagnie :). Je conseillerais de faire cette boite au début d’un séjour à Berlin, avant de s’aventurer dans les clubs plus typiques comme le Tresor ou le Berghain.

Adresse : Warschauer platz 18
Site web : www.matrix-berlin.de
Entrée : ?

SODA

Une salle  hip hop avec des adolescents qui se prennent pour 50 cent, une salle  rock où les titres sont enchainés de façon un peu étrange et une salle où n’est jouée que de la musique commerciale. Dans cette dernière règne une ambiance bonne enfant, le gros problème est la surpopulation, on peut à peine se mouvoir…dommage. Je ne recommande pas cette boite.

Adresse : Knaackstraße 97
Site web : www.soda-berlin.de
Entrée : ?

BERGHAIN

Le Saint des Saints ! Tout bonnement le club le plus prisé de la capitale, le seul également où je me suis vu refuser l’entrée. Tout un mystère entoure cette boite, les critères d’entrée également. Pour avoir une chance de passer, il semble tout de même bon de ne pas être plus de 3 et de bien parler allemand. Les touristes ne sont pas les bienvenus semble-t-il. Je ne peux pas vous dire de quoi à l’air l’intérieur, n’ayant que profité de la file d’attente extérieur (température extérieur -20°C), pour me voir dire après 30min que je ne rentrerais pas ! Ils ne ménagent pas la « clientèle », ils n’en ont pas besoin.

La musique est bien évidement techno/electro, le bâtiment est une ancienne centrale électrique désaffectée.

Adresse : Am Wriezener Bahnhof
Site web : http://berghain.de/
Entrée :
12€

Voilà qui clos mon tour personnel des boites de nuits berlinoises, ainsi que l’article le plus long et le plus fastidieux.

Hochschule für Technik und Wirtschaft Berlin

février 4, 2010

Comme promis, un article dans la foulée sur mon université d’accueil à Berlin : la HTW. L’article est un peu tardif, étant donné que le semestre est quasiment terminé (reste le plus drôle, les examens en allemand).

En relisant ce blog, on aurait tendance à penser qu’un semestre Erasmus s’apparente uniquement à 6 mois de bringues, il me semble donc utile de rappeler  qu’il s’agit avant tout d’un programme d »échange universitaire européen, avec de vrais cours et de vrais examens en fin de semestre.

Concernant cette légende urbaine qui voudrait que les étudiants étrangers se voient attribuer les crédits ECTS à tous les coups (l’examen serait donné gros), je dirais que cela dépend des enseignants. Certains profs ne font aucunes distinctions (la majorité à vrai dire), d’autres aménagent les modalités de l’examen (comme se fut le cas pour Alex et moi), d’autre encore (cas bien moins fréquent que ce qu’on imagine) donne l’examen, de manière implicite (points bonus, notation assouplie, …) .Voilà pour ce qui est du contexte

Concernant l’école en elle même, la HTW est une école pluridisciplinaire (tout est dans le titre : haute école de technologie et d’économie). La distinction se fait également au niveau géographique avec le pôle économique situé sur un campus (le campus historique) et le pôle technologie (celui qui nous concerne) installé dans une ancienne zone industrielle réaménagée au bord de la Spree. Les bâtiments sont ceux d’une ancienne usine, ce qui fournit un cadre assez inattendu pour une université. Nous avons eu la chance d’arriver pour l’inauguration de ce nouveau campus, les travaux n’étant pas tout à fait achevés.

Je dois dire j’ai été agréablement surpris durant la première visite des locaux ! L’équipement est moderne (postes de travail équipés d’écrans 22 pouces et de fauteuils bien confortables), tout est neuf, le point culminant s’avère être la bibliothèque, immense, très bien équipée et aménagée, avec vue sur la Spree s’il vous plait ! Une bibliothèque à l’américaine je dirais. Le seul point noir quand à la localisation du campus est qu’il faut compter une petite heure pour s’y rendre.

A propos de l’enseignement, je dirais, tout comme les modalités d’examen, qu’il est très inégal. Les conditions de travail sont bonnes (pas d’amphis à ma connaissance) divisées en Seminare ( prononcé zéminare) où l’intervenant recrache son cours et en Übungen ( les TPs). Avec Alex, on a eu la chance de suivre le module (traitement d’image) d’un prof passionnant, un modèle de pédagogie. D’autres enseignants sont, au contraire, très soporifiques comme dans toutes les universités. Petite remarque, quand le cours se termine les étudiants toquent sur leur table pour remercier le prof.

Enfin, dernier point que je soulèverais ici (obligatoire pour un geek refoulé), les moyens informatiques à disposition. Je dirais que ces derniers sont du même ordre que le matériel de l’école : à la pointe. La plateforme administrative en ligne (inscriptions, emplois du temps personnel, …) fait pâlir celle de l’UTBM qui fait vraiment amateur à coté. De plus, chaque étudiant en informatique se voit fournir un accès SSH, ce qui s’avère très pratique pour accéder au serveur de l’école depuis l’extérieur (pour transférer son travail  par exemple). Un serveur web apache et un serveur de streaming sont également disponibles avec 1 Go à disposition par défaut. Enfin, la couverture wifi du campus est impressionnante avec un débit moyen de 12Mbits/sec.

Il y aurait encore beaucoup à dire sur cette école, mais je pense m’arrêter là. Je n’évoque pas ici la Mensa (cantine) qui a tout de même certaines particularités. Ce point fera peut être l’objet d’un prochain billet.

L’article suivant traitera d’un sujet tout de même bien différent : les clubs de Berlin :). Comme mon séjour touche à sa fin, je pense que le moment est venu de faire un petit panorama des établissements que j’ai fréquenté (comme Alex l’a fait sur son blog également ici)

Berlin – Strasbourg en 27h34min

janvier 31, 2010

Ca commence à sentir pas mal la poussière sur ce blog, d’où ce petit article (un peu tardif) relatant mon périple du retour pour les vacances de Noël.

L’aéroport

Tout a commencé à l’aéroport de Berlin Schönefeld. Au moment d’enregistrer mes bagages, on m’annonçait que mon avion partirait avec 1h30 de retard (bien que l’écran affichait l’heure de départ prévue). Prenant mon mal en patience, je me suis tout de même posé quelques questions étant donné l’effervescence particulière qui régnait dans l’aéroport.

Deux heures plus tard, l’écran affiche que mon vol sera finalement retardé de deux heures. Ce petit manège a continué comme ça jusqu’à 20h  (vol initialement prévu à 14h30), sans aucunes explications de la part d’easy jet. Finalement, la ligne concernant notre vol a tout simplement été effacée des écrans, un personnel de l’aéroport est venu nous prier de récupérer nos bagages et nous a  précisé que notre vol était annulé, toujours sans explications.

Je suis donc allé récupérer mes bagages et j’ai rejoint une file de plus de 500 personnes qui tentaient d’obtenir un vol de remplacement ou un formulaire de remboursement  Cette file comprenait des voyageurs dont le vol venait d’être annulé pour le troisième jour consécutif. Je vous laisse imaginer l’ambiance qui régnait, sachant qu’easy jet n’avait ouvert que 2 guichets, qu’aucune prise en charge n’a été envisagé (hotel, rafraichissement, …) et qu’aucune information ne nous a été transmise sur la raison des annulations.

Durant cette attente, je me suis joint à un groupe de suisses qui devaient également se rendre à Bâle et nous avons finalement opté pour le train, craignant d’être bloquer à Berlin pour les fêtes au vu de la situation de l’aéroport.

Le train

Nous nous sommes rendus à la gare centrale afin d’acquérir les derniers billets à destination de Bâle. Il faut savoir que la gare centrale de Berlin ne comporte aucune salle d’attente chauffée et que la température extérieur avoisinait cette nuit là les -15°. Nous avons tout de même pris notre mal en patience, mais une fois n’est pas coutume, notre train a été annoncé avec 1h de retard, puis 1h30. Bien entendu, personne ne nous a prévenu que notre train se trouvait déjà en gare (gare de l’est) et qu’il attendait l’arrivée d’une correspondance en provenance de Prague. L’info nous aurait évité d’errer dans une gare gelée par exemple. Nous avons tout de même obtenue l’information d’un chef de gare prévenant, 30min avant le départ.

Nous avons été accueilli dans le train par une contrôleuse exécrable, infâme, totalement dépassée (une grande partie des voyageurs de mon vol se sont reportés sur ce train) par les questions pourtant courtoises des usagers. Le train restait en gare, sans explications aucune, ce qui a fini par exaspérer certains voyageurs. Finalement, la contrôleuse a menacé d’appeler la police et s’est enfermée dans sa cabine. Le train a quitté la gare avec 2h de retard.

Le train a roulé jusqu’à Hanovre, le chauffage s’était entre temps mis en marche avec les moteurs, la situation semblait s’améliorer. Ayant tenté de prendre un peu de sommeil, malgré les ronflement de mes compagnons d’infortune (1 athénien et un couple de suisse forts sympathiques), j’ai finalement décidé d’errer dans les couloirs. Comble de malchance, notre train a encore été immobilisé 2h à Hanovre, pour cause de rupture de frein (?). C’est donc avec plus de 5 heures de retard que nous sommes arrivés à Dortmund pour notre correspondance. Nous avons eu la chance d’en obtenir une, malgré le retard (un train partant pour Bâle toutes les heures).

A noter que l’odieuse contrôleuse distribuait les formulaires de remboursement au petit bonheur la chance. Elle m’a par exemple prétexté qu’il était écrit en allemand (sous entendant que je n’y comprendrais rien), certains voyageur n’ont par exemple jamais reçu le formulaire. La chance a enfin tourné du bon coté, je suis descendu à Karslruhe, en faisant au passage mes adieux à mes compagnons d’infortunes. J’ai pu avoir un train pour Strasbourg pour arriver à 17h45.

Mon périple aura duré au final plus de 27h . A noter qu’Easy Jet vient de me rembourser mon billet d’avion (après une demande de ma part via leur formulaire en ligne).

Cette histoire datant de plus d’un mois, j’ai conscience que ce blog aurait besoin d’un entretien plus régulier. Ayant un peu de temps devant moi jusqu’à mon retour final en France attendez vous à une écriture plus assidues de ma part dans les jours qui viennent.

Au programme  :

  • quelques mots sur mon université d’accueil : la HTW (Hochschule für Technik und Wirtschaft)
  • un listing complet des clubs berlinois que j’ai fréquenté
  • mon weekend avec Sophie (sauna, restos, visite, …)
  • un petit article sur un film local : Berlin Calling

Voilà qui conclue l’article le plus long de ce blog à ce jour !

Paris vs Berlin

décembre 14, 2009

Il y a environ 4 semaines, je suis allé  passer quelques jours à Paris. Bizarrement, je n’ai pas pu m’empêcher de comparer les deux capitales. Voici, d’un point de vu totalement subjectif, les différences qui m’ont le plus marquer :

  • Le style vestimentaire : surement le détail le plus frappant ! On ne s’habille pas à Paris comme à Berlin. Ou plutôt, disons qu’à Berlin, on se fout totalement du style vestimentaire. Ce qui correspond bien à la mentalité de la ville au fond : pas d’étiquette, de m’as tu vu.
    A Paris, on a cette sensation d’être déshabillé des pieds à la tête en croisant certains regards. Par endroit même, j’ai eu l’impression d’assister à de vrai défilé de mode, ou de me croire dans le catalogue les 3 suisses. Les gens font beaucoup plus BoBo dans leurs attitudes et leurs styles.
  • La beauté de la ville : Paris l’emporte haut la main !  La ville est tout simplement magnifique. On à l’impression d’évoluer dans un musée à ciel ouvert. En comparaison, Berlin fait pâle figure. Le centre est certes joli (unter den linden, gendarmenmarkt, l’île au musée), cependant en s’éloignant un peu, on se rend vite compte qu’on évolue dans une ville reconstruite.
  • L’atmosphère ambiante : là aussi une grosse différence entre les deux capitales. A Paris, j’ai eu l’impression que les gens ne s’arrêtaient jamais de courir (je me demande si ce n’est pas devenu inné chez eux). On sent un certain stress, une certaine fébrilité ambiante. Les berlinois sont beaucoup plus zen.
  • Les soirées : je n’ai fait qu’une soirée « boîte » à Paris au cours de mon séjour. C’était une soirée étudiante, l’entrée était à 15€ et le Dj était pour ainsi dire mauvais. A Berlin, les Djs sont en général très bons, les consos bien moins chers qu’à Paris, et l’entrée est de 6€ en moyenne. Le petit plus de Berlin réside également dans le cadre des clubs qui revêtent un coté « underground ». Les boites sont en générales des bunkers ou des usines réaménagées.

Il y aurait encore beaucoup de choses à dire sur le sujet, d’autres points que je me suis amusé à comparer, mais pour la plupart je n’ai pas assez de recule pour me prononcer. Dans tous les cas, n’hésitez pas à donner vos avis ;).

20 Jahre Mauerfall

décembre 6, 2009

Après un mois d’inactivité bloguistique, voici un nouvel article pour redonner un peu de souffle à ce blog. Je vous l’accorde, le billet qui suit a un gout de réchauffé, étant donné que l’évènement date d’il y a un mois.

Le 9 novembre 2009,  je me suis rendu à la porte de Brandebourg pour prendre part à la commémoration mondialement suivie des 20 ans de la chute du mur de Berlin (20 Jahre Geburtstag pour les locaux). Pour être honnête, je n’ai pas profiter pleinement de la fête. Il faut dire que l’endroit était bondé, impossible de  me rendre à la porte, je me suis donc perché sur un des plus haut bloc du mémorial de l’holocauste pour entrapercevoir les dominos et la porte.

Dominos devant la Porte de Brandebourg

Les dominos ? Oui, pour symboliser la chute du mur, 1000 dominos ont été disposés sur 1,5km  de l’ancien tracé du mur de Berlin. Aux alentours de 21h, le premier domino a ensuite été basculé pour symboliser la chute. De nombreux chefs d’état ont fait le déplacement pour un petit discours commémoratif. Plus particulièrement, les figures fortes des évènement de 89 étaient présentes comme Mikhaïl Gorbatchev et Lech Walesa.

Article à venir, un petit comparatif Paris/Berlin en rapport avec mon « récent » séjour dans la capitale française.

Concert de U2

novembre 7, 2009

Un des petits privilèges de passer 6 mois dans une ville comme Berlin, c’est de pouvoir profiter de son dynamisme. Il y a 3 semaines, Robi Williams donnait un concert gratuit à la Brandenburger Tor et cette semaine, ce fut le tour du groupe mythique irlandais U2. Il faut bien avoué que nous avions du faire face à un petit dilemme, car un autre artiste, non moins mythique, Fat Boy Slim, est venu mixer le même soir, dans un club renommé de la capitale ( le weekend).

Bref, nous avons opté pour U2, sans regret. Le groupe était là pour l’occasion des MTV Europeans Music Awards, qui se déroulaient dans le complexe O2 Word (l’équivalent de nos Zéniths).
U2 à chanter 5 de ses plus grands titres, le concert n’a donc pas duré très longtemps, mais peu importe, ça en valait vraiment la peine.

Beautiful day, depuis la porte de Brandebourg, filmé par votre serviteur :

L’intro du concert, One Love , sur MTV :

http://ema.mtv.fr/video?uri=mgid:uma:video:mtvema.com:452169

L’auberge espagnole

novembre 3, 2009

Jeudi dernier, nous avons regardé L’auberge Espagnole de Cédric Klapisch. Pour rappel, ce film relate le séjour d’un étudiant français, Xavier (interprété par l’excellent Romain Duris), qui part faire une année en tant qu’étudiant Erasmus à Barcelone.

Nous nous sommes confortablement installés dans la chambre de Roli ( un étudiant autrichien fort sympathique) et nous étions : 1 suisse, 1 autrichien, 1 espagnole et quelques français. Nous avons visionné le film en version originale (langues parlées : français, anglais, espagnole), sous titré allemand.

L'auberge espagnole

Il faut dire que l’auberge espagnole a toujours été pour moi l’une de mes motivations pour partir en semestre d’études à l’étranger et je sais maintenant pourquoi. J’ai toujours eu la conviction que tout ce qui s’y passait reflétait parfaitement la réalité. Pendant qu’on était tous focalisés sur l’écran, je me suis fait la réflection (et je pense que ce fut le cas pour toutes les personnes présentes dans cette chambre) que ce film parlait de ce que je vivais en ce moment,  ou plutôt de ce que nous vivions.

Tout ça pour vous dire que si vous souhaitez savoir ce qu’être étudiant erasmus signifie, commencez par regarder ce film de « Puta madre »,  L’auberge espagnole.

Merci Monsieur Klapisch.

Sehenswürdigkeiten

novembre 3, 2009

Quand Sophie est venue me rendre visite, il y a maintenant un mois de cela, j’en ai profité pour visiter avec elle une grande partie des monuments et autres curiosités que je n’avais pas encore eu l’occasion de voir. Voici donc, en images, une petite visite des monuments de Berlin :

En espérant que cette petite visite vous ait plu !

Le coût de la vie à Berlin

octobre 29, 2009

eurosUn petit article descriptif, pas forcément passionnant, mais qui peut en intéresser plus d’un.
Un des aspects important qu’il faut prendre en compte dans le cadre d’un séjour à l’étranger (un semestre Erasmus à Berlin par exemple), c’est bien sûr le budget.

Voici une petite liste, non exhaustive, des différents prix que j’ai en tête. La liste va du billet d’avion, des prix de la bière, en passant par celui d’un Kebab. Rien de bien structuré donc !

  • billet d’avion Paris – Berlin (compagnie Easy Jet) : environs 50€ (avec un bagage de 20kg en soute). A noter que pour bénéficier d’un tel prix, il vaut mieux s’y prendre 1 mois en avance au minimum, sous peine de subir une méchante inflation.
  • un simple ticket de bus/metro/tram : 2,10€. Le ticket est valable 2h, pour les zones A/B/C , mais uniquement dans un sens (à vérifier).
  • une carte de transport en commun d’une semaine (zone A/B) : 26,50€. Permet d’utiliser tous les transports en commun de Berlin à volonté pendant une semaine.
  • une carte fournit par l’université pour pouvoir utiliser les transports en commun de Berlin à volonté pendant le semestre : 167€.
  • un loyer en résidence universitaire pour un studio équipé : 190€ tout compris (eau, gaz, électricité).
  • le prix pour une connexion internet médiocre (soit disant haut débit) : 30€/mois (merci Hotzone).
  • une lessive : 2€.
  • La bière :
    • une bière en bouteille de 50cl : 70ct en moyenne (+ 10cts de consigne)
    • une caisse de 20 bières de 50cl : de 12€ à 15€ (dont 3€ de consigne)
    • une pression (une pinte, le demi n’étant pas toléré en Allemagne) : 2€50 à 3€
  • les cockails : 5€ en moyenne, certains bars en proposent à 3,50€ en Happy Hours, voir toute la journée pour les meilleurs adresses
  • fruits, légumes, viandes : grosses différentes en fonction des super marchés. Exemple : la banane au kilo est à 0,90ct au KauftMarkt contre 1,50€ au Kaiser’s (enseigne très chère mais répandue).
  • entrée en boite de nuit : 6€ en moyenne. 10€ pour les plus chères comme le Tresor Club par exemple.
  • fast food : sensiblement le même prix qu’en France
  • un RU (pour les gens qui connaissent) : alors là, ça dépend de ce qu’on prend. Tous les plats sont payants, le morceau de pain (20ct), l’entrée , le plat principale, le dessert, la boisson (pas de possibilité de se servir d’eau à moins d’acheter une bouteille). En se contentant du minimum on peut s’en sortir pour 2€, mais pour bien manger, je dirais plutôt 3€50.
  • Kebab, Curry Wurst, Nouilles chinoises : 2€50 en moyenne (comment résister !!).

Pour résumer, je dirais que la grande différence des prix entre la France et l’Allemagne se situe  au niveau de l’alimentaire avec un net avantage pour l’Allemagne. Quand on voit que le prix d’une pinte de bière à Paris  oscille entre 7€ et 9€, et  je ne parle même pas des cocktails. Les restos sont bien plus abordables également.

Enfin, le loyer de la chambre universitaire est extraordinairement bas, étant donné que tout est compris dans le prix, que la résidence est bien entretenue et que le concierge  est efficace et disponible.

Voilà pour le coût de la vie à Berlin.

Tacheles

octobre 25, 2009

Si il y a bien un lieu incontournable dans Berlin, il s’agit du Tacheles. Ce bâtiment qui fut un centre commercial juif avant guerre et qui a ensuite été bombardé, puis dynamité, s’est transformé en squatte d’artistes alternatifs à partir des années 90. Il est en quelque sorte le symbole de la culture underground et alternative si propre à la ville. Sa particularité réside dans l’atmosphère que cet endroit dégage. Les murs sont littéralement recouverts de tags, on y croise toutes sortes de personnes (artistes, touristes, junkies, … ).

Concrètement, des expositions ont lieu régulièrement et tout au long de l’année dans cet endroit. A noter par exemple une exposition permanente au pied de l’immeuble (voir photos ci dessous). D’autre part, plusieurs bars sont accolés à l’immeuble comme le Zapata (http://www.cafe-zapata.de/) , directement dans la cours intérieur, ou encore à certains étages.

Une des autres particularités du Tacheles est l’organisation de soirées, durant laquelle un des étages se transforme en club underground. Ayant pris part à l’une de ces soirées, j’ai pu découvrir un style musical qui m’était totalement inconnu : le drum & bass, genre de musique électro typique de Berlin, plutôt décoiffante…

Ci dessous, une petite vidéo pour vous donner une idée de l’aspect du bâtiment et de l’atmosphère particulière, puis une série de photos, dont celle de la galerie permanente. Pour les curieux, plus d’information sur cet endroit mythique sur le site officiel du Tacheles : http://super.tacheles.de/cms/

En ce qui me concerne, j’apprécie l’atmosphère totalement décalée et alternative de l’endroit. On sent malheureusement une certaine « emprunte commerciale », ne serait ce que le prix des consommations du Zapata. De plus, certaines rumeurs de rachats de l’immeuble (pour en faire un centre commercial), laisse présager quelques changements à venir…